Délibération abolissant le droit d’héritage des femmes.
Louange à dieu.
que dieu répande ses bénédictions sur Mohammed r
l’élu !c’est votre secours que nous implorons, à dieu de bonté ceci est la copie1 d’un acte
transcrit par nécessitée, de peur que le texte de la minute ne s’altère et ne
s’efface, et par crainte des virissitudes des temps.
Louange au dieu
unique. Toutes puissance
lui appartient. que dieu
répande ses bénédictions sur celui après le quel il n’y a plus de
prophète ! salut sur quiconque lira notre écrit. Le dieu très
haut, dans les décrets de sa toute-puissance ayant voulu prospère le marché du samedi des Ath ouacif,
il s’y tint une assemblée des marabouts. De béni bethroun, assistés des âk’al
de leurs villages et de l’imam de la mosquée de tahammamt2. Chacun
exposa ce dont il avait a souffrir, se plaignant de se qui était une cause
permanente de rixes, de troubles et de discordes dans les villages, les tribus
et la confédération de béni bethroun.
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Cette mosquée est située chez les Aït Sdka près de la rivière « mosquée de tahammamt Naïth boumahdi »
Chaque village était
représenté a l’assemblée. Celle-ci, à l’unanimité des vois, abolit, chez les
béni bethroun. Et leurs voisins et alliés, le droit d’héritage (pour les
femmes),le droit de chefàa sur les biens h’abous (pour tout le monde),et tous
droit de chefàa pour les filles, les sœurs et les orphelins ; enfin la dot
de la femme répudiée ou veuve fut déclarée perdue pour elle. Ces dispositions
étant acceptées d’un commun accord, il n’y a qu’un homme unique qui puisse
vouloir faire revive celle qu’elles ont abolie. Or l’unicité est une chose
reprouvée. L’autorité de l’usage et de la coutume et inviolable et immuable
comme L’autorité d’un roi. Quiconque
voudra enfreindre et violer les règlements précités deviendra pour les hommes
une cause de malheur et de discordes or « la discorde et un feu,» selon la
parole du prophète r «
« La discorde et un feu ; que la
malédiction de Dieu sur celui qui l’allume,et sa miséricorde sur celui qui
l’apaise ! » quiconque voudra violer ces lois, dieu l’écrasera sous le
poids de l’abjection, de la miser, de la fin et du malheur dans ce monde et
dans l’autre, que le coupable soi un d’entre nous, ou un de nos enfants, ou un
des enfants de nos enfants, tant que les descendants remplaceront les
ascendants. Si quelqu’un des marabouts ou des grands des villages ne se
conforme pas au disposait ont susilites,
Dieu lui en demandera compte. Chacun des assistants dis alors trois
fois : amen ! Amen !amen puis on enregistra le nom des marabouts
et des grands du village présents au conseil.
Sont venus du village de tiguemmounin (les petits mamelons) : le chérif
l’honorable sidi lounis ; les ak’al
kaci ben Ali Ahmed Ameziane , Belkceme ben Lalam Mohammed ben bel abas,
Mohammed ben Mesbas ; le chérif,
l’honorable sidi El Houcine ben Belkacem, sidi Ali ben abas ;
du village de tirouel : le chérif, l’honorable sidi Ahmed Zarouk, sidi çedouk ;
l’adel favoriser de la grâce divine, El-Hocine ben Salem, Messaoud n’aït
Hamdane, Chalal ben Yakoub,
du village de Zaknoun:le chérif, l’honorable sidi Mohammed ben Touati sid Ahmed ben Andalous ; l’adel
favoriser de la grâce divine Mohammed ben Sadi
ou Ali Mohammed ben Allel,
el-Houcine ben Rahmoune, Ibrahim ben Aïssa, Amar ben madjebeur, el-Mouhoub ben
Chabane ;
du village de Tikichourte : Saïd ben k’dhi,Mohammed ben
Mohammed Saïd, Chabane ben Youcef, Ahmed ben Mamadouch est l’ecrivain du present ;
du village tikidounte : le chérif, l’honorable sidi Abdelkader ben Ali, et les
ak’al, savoir : Ahmed ben chalal Mohammed Naït Ahmed, Slimane Naït
Hamadouch Ou Mammar, Mohammed Saïd ben Bekkouch, Mohammed ben Hammour,
du village de ath Bou Abd Er-Rahman : le chérif, l’honorable sidi
Mohammed Iriz, et les ak’al, savoir : Mohammed ou Saïd, Mohammed Saïd ben Amara, Amara Naït Belkacem, Ahmea ou
Mohammed, Ameur ou Goudjil ;
le village de
Zoubga : sidi
El-Arbi ben Mensour, Ali ou Slimane ;
du village des ath Abbas : le chérif, l’honorable sidi
Aïssa, et les ak’al, savoir : El-Mouffok ben Yahia, Mohammed ben si Ahmed,
Mohammed ben Sidhoum.
Telles sont les
personnes venues des tribus de beni bou akkach et des beni ouacif. De chez les beni Sedka, adhérents
et alliés de beni belhroun, sont venus :
du village de Timeghras : le Chérif, l’honorable sidi
El-Hocine ben el-k’adhi et sidi Mohammed El-Hocine ben kadi
du village des Ath Boumahdi : sidi Elmokhtar ben sidi Ali, les
deux ak’al ameur ou El-Houcine et Mohammed Saïd ben Mohammed le chérif,
l’honorable sidi Mohammed ben Belkacem :
du village des ath chabla : l’astre, objet de la miséricorde
divine, la brillante étoile polaire, sidi Ameur ben Belkacem, Mohammed ben
El-Tir,Ameur Amokrane ;
de la tribu des aoukdal, du village des Aït amran, sont venus : le chérif,
l’honorable sidi Taïch, sidi Mohammed ben Allouan, et les ak’al savoir :
Bou-Sâad Ikellalen, Ibrahim ben Chemoum, Mohammed ben Sliman ou Taïch, Ahmed
ben Ibrahim ;
de la tribu des Ath Irguen : le chérif, l’honorable sidi Amar
ben Ahmed ben Youcef, l’âdel favorisé de la grace divine. Mohammed ou Ameur ben
Hamou, Ameur Ihadeden ;
du village iguer dloun : l’âdel favorisé de la grâce
divine. Ahmed Ou Saïd ben Abed, Addouch ben Ouarich :
du village de
Bouadenen :
Belkacem ben Mohammed Ou Saïd, Ali ben abd El-Selam, Saïd ben Sâada Ou
Ismaïl ;
du village des beni Ali ou Harzoun : le chérif, l’honorable sidi
Abderahman ben sidi Mâmar, sidi Mohammed ben Bou Abd Allah, et les
ak’al,savoir :Sliman ben Kaci, Ali ben Sliman, Mohammed ben El-Amara,
Mahdi ben Hamou, Boubeker Naït Ahmed Ou Amar, Amar Naït Tarhift, El Hocine Naït
Hamou, Belkacem ben Kaci, ainsi que d’autres personnes.le manque d’espace ne
nous permettant pas d’énumérer tous ceux sont venus
des tribus des beni Belkacem et des beniYenni jusqu’au
village des beni El-Hacen, nous n’en
mentionnerons qu’elques-un, savoir : Abderahman ben Arab Yahia Naït Ahmed,
El-Houcin ben Youcef et Ibrahim ben Amara, des beni Belkacem. Parmi les gens
des beni Yenni. On remarquait :
le chérif, l’honorable
sidi Mohammed Amezian, et les ak’al de son village, savoir : Mohammed ben
Jaber, El-Houcin ben Mâmmar, Mohammed ben Messaoud. Il y avait encore d’autres
personnes, sur la mention desquelles nous ne nous étendrons pas. C’est l’ordre
de tous les marabouts et ak’al susnommés qu’ont été aboulies les coutumes
précitées ; quiconque, parmi les descendants, voudrait violer les
dispositions nouvelles, Dieu lui en demandera compte salut. Voila ce que nous
avons trouvé dans la minute : l’acte copié a été ecrit par le sieur, le
bien dirigé le savant l’orthodoxe sidi Ameur ben sidi Ahmed ben Yahia, en l’an11621 .Il a été transcrit, pour éviter
les inconvégnients signalés plus haut,par l’excellent ebn Ahmed ben Abd
El-kader ben Ali,de la tribu des beni ouacif, que Dieu lui pardonne et amélior
sa parole et ses actes, Amen ! a la datte de l'année 12252 , que Dieu nous accorde le bien
et nous preserve du mal qu’elle apporte, Amen ! ont assisté comme temoins
a la trancription du dit acte : le siuer, le dirigé, le savant l’orthodoxe
sidi El Mokhtar ben abd El-Malk, du village de Bou Abd Er-Rahman ; sidi
Belkacem ben Ameur et sidi Bouzid,
Tous deux de la famille de sidi Ali ben Yahia ; Ali Naït
Ali Ou El-mouffok et Ibrahim ben El-Hadj, du village de Taourirt Mimoune ;
Sliman Naït Kaci Ou Ali, du village de beni Lahssen.Salut de la part de celui
qui s’est nommé dans la minute